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Nouveau
Couleur objet | Polychrome |
Finition | Mat |
Matière | Résine |
Certificat | oui |
Edition numérotée | oui |
L x w x h (cm) | 26.50 x 10.00 x 15.20 |
Poids | 810g |
L x w x h (cm) box | 34.00 x 21.00 x 16.00 |
Poids du conditionnement | 1,710g |
Fabriqué en Chine |
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Il s’agit d'une magnifique réplique en résine de l’invention du professeur Tournesol qui a été créée dans le plus grand soucis de fidélité à l’œuvre. Nos designers nous racontent leur aventure sous-marine. Plongée avec eux dans des profondeurs insoupçonnées…
Après la fusée lunaire, le sous-marin requin est une des créations les plus "iconiques" d'Hergé. Comme la fusée, c’est une invention de Tournesol. Comme la fusée, il représente plus qu’un simple outil technique et joue un rôle quasiment magique dans l’aventure.
Et il y a toujours un peu de magie dans les grandes histoires. Quand on examine les contes traditionnels par exemple, on constate que la figure du mage est souvent présente. Généralement, ce personnage apporte son aide au héros en lui donnant un objet spécial pour lui permettre d’accomplir sa quête. On retrouve cette idée dans une multitude de récits d'aventures, même les plus récents. L'objet en question peut y prendre diverses formes : une épée, un anneau, un sabre laser, une baguette magique, une DeLorean ou une Aston Martin truffée de gadgets. Ici, il s’agit d’un sous-marin en forme de requin. Quant au mage de notre histoire, même s’il est un peu atypique, il se montre malgré tout efficace.
Il faut reconnaître que la silhouette classique et majestueuse de l’enchanteur plein de sagesse en prend un coup avec Tournesol. En effet, à première vue, le professeur se révèle particulièrement loufoque et pas très fiable (son invention se casse en deux quand il la présente aux héros et il s’invite même clandestinement dans l’aventure en se cachant dans la soute du bateau). Il n’empêche que sa « magie » finit par opérer et l’engin parvient à aider les héros à mener à bien leur mission, au-delà même de toute espérance puisque l’argent de son brevet permet de racheter le château de Moulinsart.
On le voit bien, le sous-marin est un objet-clé dans les aventures de Tintin. Il aura permis la rencontre avec Tournesol et la réunion des héros dans leur décor familier.
Comme la fusée lunaire, il a une présence visuelle originale et forte qui a frappé l’imagination de générations de lecteurs. On ne compte plus le nombre de fans qui ont réalisé une maquette du sous-marin dans leur garage, parfois motorisée et radio commandée, parfois même en taille réelle. Il a donc bien mérité sa deuxième place dans la collection des “Icônes".
Étant nous-mêmes d'authentiques fans de l'œuvre, nous tentons à chaque fois d’atteindre la version la plus aboutie des modèles, celle qu’on rêverait voir trôner sur nos propres étagères.
Pour cerner au mieux le sujet, on entame donc toujours notre travail par des recherches historiques et iconographiques.
Contrairement à son habitude, Hergé n'a pas vraiment pris de points de référence dans le monde réel pour imaginer le sous-marin.
Il a indiqué s'être inspiré d’Auguste Piccard et de son bathyscaphe pour créer le personnage de Tournesol. Mais à vrai dire, il s'est davantage inspiré de l’inventeur lui-même plutôt que de son invention car du point de vue visuel et fonctionnel, le bathyscaphe est très éloigné de l’engin du professeur Tournesol. Les deux véhicules ont cependant en commun d’avoir été conçus dans un but exclusivement civil, ce qui était exceptionnel à l’époque. Durant la deuxième guerre mondiale, même si quelques ingénieurs avaient entamé des études de sous-marins monoplaces ou biplaces, aucun prototype n’a été réalisé et on n’envisageait pas l’idée d’un “sous-marin de poche” à usage civil.
Selon les coordonnées fournies par le Chevalier de Hadoque (qu’il faut calculer par rapport au Méridien de Paris et non celui de Greenwich, ainsi que le rappelle Tintin), on peut situer l’île et l’épave de la Licorne au nord-est de la république Dominicaine.
On le sait, ces eaux abritent une grande variété de requins. Le sous-marin du professeur trouvait donc toute son utilité pour se fondre dans la faune marine locale. Le grand requin blanc y est bien présent et c’est vraisemblablement lui qui aurait servi d’inspiration au professeur. En taille réelle, le sous-marin aurait mesuré près de 6 mètres, ce qui correspond à la taille moyenne d’un individu adulte. Une caractéristique de cette espèce est la présence de deux couleurs très contrastées sur les faces dorsale et ventrale, délimitées par une ligne ondulée tout le long du corps, un détail qui n'a pas échappé au professeur.
Par contre, l’air naturellement patibulaire de l’animal a été adouci sur l'engin en lui donnant un gentil sourire inoffensif.
Les choix faits par Hergé démontrent que nous sommes bien en présence d’une authentique création de sa part. Il a donc fallu nous concentrer exclusivement sur les dessins.
Une curiosité a récemment refait surface : l’ébauche d'un plan exécuté par Hergé vers 1944-45 sur des petites fiches perforées, probablement pour préparer le lancement d’un produit dérivé. C’est le seul plan connu de la main d’Hergé, malheureusement il s’avère ne pas concorder avec la perception que l'on a de l’appareil dans l’album. On y relève notamment quelques différences : La canopée est plus grande et les vitres avant et arrière ne sont pas hémisphériques, les ailerons sont plus longs aussi. L’engin a été simplifié et caricaturé, un peu à la façon d’un jouet. Cela ne nous était donc pas d’une grande utilité et nous avons dû nous baser principalement sur l’album, en extrapolant et faisant la synthèse des différentes cases où le sous-marin est représenté.
Concernant la conception du modèle lui-même, une de nos priorités a été que les figurines soient présentées en entier et non coupées au niveau des épaules ou de la taille pour simplifier la fabrication.
L’habitacle a dû être complètement recréé puisqu’il n’a jamais été dessiné dans l'album : il a fallu imaginer le siège, une plateforme pour permettre à Milou d’être installé à la bonne hauteur, le tableau de bord, sans oublier le "petit bouton rouge" pour le largage du fumigène.
Pour que le visage de Tintin se détache mieux dans le dessin, Hergé a rempli l’arrière de la canopée d’un à-plat de couleur. C’est une astuce graphique qui est difficilement traduisible en volume. Il y a donc une petite contradiction assumée par rapport au dessin puisque l’entièreté de la canopée est transparente dans le modèle.
Au niveau de la fabrication, nous avions prévu au départ que la coque soit creuse puis lestée de résine pour donner une masse satisfaisante à l’objet, mais le joint entre les deux parties de la coque s’est révélé trop présent. Pour corriger ce défaut, nous avons alors choisi de réaliser le corps entièrement en résine, les autres pièces étant injectées.
Le sous-marin est fixé sur une plaque transparente, à la bonne hauteur pour donner le sentiment que l'engin flotte au-dessus du sol. Le socle est peint en jaune pour évoquer le sable des fonds marins.
Le modèle n’est ni trop grand ni trop petit (266 mm), il a été ramené à une taille adéquate pour s’intégrer harmonieusement à la collection. Nous avons aussi opté pour un fini satiné qui apporte une note d'élégance supplémentaire à l’objet et l’inscrit dans une cohérence visuelle avec toutes les pièces de la collection.
Bref, après plusieurs mois de travail et de mise au point en atelier, nous sommes assez fiers du résultat et nous pensons qu'il est à la hauteur des exigences d’un vrai fan des Aventures de Tintin.
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